Serais-je donc obligé de croire quelque chose qui pourrait être faux ?
Mais oui vous l'êtes
a priori quand il s'agit du magistère pontifical, qui « doit être pour tout théologien la norme prochaine et universelle de la vérité, en matière de foi ou de moeurs » (DS 3884 ; cf. DS 3886)
Les doctrines enseignées avec autorité par le Magistère pontifical ou par le Magistère universel, sans toutefois que se trouve engagée l’infaillibilité, reçoivent traditionnellement dans l'Eglise la note "doctrine catholique au sens strict (Doctrina catholica stricte)", et l'erreur opposée "erreur contre la doctrine catholique (error in Doctrina catholica)". Voir
ici"Un tel acte requiert du côté des fidèles (y compris le théologien) un véritable assentiment, mais seulement probable et non pas certain". Voilà pour la (petite) porte ouverte
a posteriori au cas d'erreur : assentiment "seulement probable".
Prétendre que le fidèle n’est obligé de croire que ces vérités qui ont été l’objet d’une définition solennelle de l’Église, ce serait aboutir à dire qu’avant le Concile de Nicée il n’y avait pas d’obligation de croire à la divinité du Verbe ; ni à la présence réelle de Jésus-Christ en la sainte Eucharistie, avant la condamnation de Béranger.
R.P Liberatore Le Droit public de l’Église
Notez que je ne parle pas ici d'AL, sur laquelle je me suis exprimé plus haut. Mais pour d'autres raisons.
Cordialement
Meneau
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