Le Droit canon de 1917 comme celui de 1983 prévoient ces cas, aussi douloureuses soient les décisions. Le droit de l'Eglise pense que d'une privation peut découler un plus grand bien. Saint Pie X lui-même a usé de ces prérogatives. L'Eglise s'égare-t-elle en agissant ainsi ? Le code prévoit même dans des circonstances évidemment plus graves l'interdit de l'entrée dans l'église, la privation de la sépulture ecclésiastique ou la privation des sacramentaux. Or vous me direz qu'il s'agit pourtant là de véritables biens nécessaires pour l'âme ou pour l'Eglise.
S'étonner de la sévérité des sentences est une chose, mais n'invitent-elles pas plutôt à s'interroger sur la gravité des faits reprochés lorsqu'on ne les considère qu'avec légèreté ? Nous n'avons pas été témoins des auditions, donc il est difficile de se faire un jugement à la place des personnes qui ont porté la sentence et qui ne sont pourtant réputés ni idéologues, ni inhumains, bien au contraire. Au surplus, combien même les trois membres de la commission seraient apparus, ensemble, trop sévères, il existe des possibilités de faire appel en établissant un recours. Eux-mêmes le concèdent.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !