I) Sur le problème des hérésies et des fausses religions
Il est clair qu'autrefois, disons dans le régime de Chrétienté, c'était davantage l'hérésie que la fausse religion non-chrétienne qui menaçait, mais peut-on pour autant en déduire que l'Eglise était plus modérée envers l'islam qu'envers les hérésies ?
Elle combattait les hérésies à l'intérieur et appelait à la Croisade à l'extérieur. Encore une fois, on ne peut pas tirer d'une attitude due aux circonstances, des principes.
II) Sur le problème de la liberté
Il me semble qu'être libre, ce n'est pas la possibilité de choisir le bien ou de choisir le mal, mais simplement de choisir librement le bien.
Un exemple souvent cité :
- à droite, on va vers un chemin de crête, à gauche le précipice.
Je suis libre d'aller à droite ou d'aller à gauche. Mais il clair que si je choisis le chemin de gauche, ça va mal se terminer pour moi.
Dans ces conditions, ne peut-on pas reformuler l'alternative ou le choix qui s'offre à moi au regard de ma liberté ?
Ne peut-on pas dire que je suis simplement libre de prendre le chemin de droite, sachant que si je prends celui de gauche je me tue et qu'ainsi j'aliène ma liberté ?
En fait, on a le choix entre une conception traditionnelle de la liberté, celle des penseurs de l'Antiquité et du christianisme et une conception "moderne" de la liberté, conception qui ne tient plus compte de notre "finitude", de notre contingence, de la nature des choses, d'une transcendance, la liberté à la Kant ou à la Hegel, une liberté "révolutionnaire" qui est celle du libéralisme philosophique.
A bien des égards, malheureusement, cette deuxième conception de la liberté est entrée dans l'Eglise à l'occasion du concile Vatican II.
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