… Vatican II sert de prétexte pour soumettre à une interprétation rupturiste du concile les communautés attachées à la Tradition de l’Eglise.
Mais précisément cette interprétation rupturiste, et la pastorale progressiste qui en découle, est en fait contraire non seulement à la lettre mais aussi au véritable esprit du concile.
Dès lors, plutôt que de s’acharner (souvent sans motif sérieux) à dénoncer le concile lui-même, -ce qui nous met en porte-à-faux non seulement vis à vis des autorités, mais aussi vis à vis de la doctrine catholique elle-même, car comment des catholiques pourraient refuser en bloc, sur la seule base de vagues ambiguïtés, les enseignements d’un concile œcuménique approuvé par le pape?- il est à la fois bien plus catholique, et aussi bien plus habile, de pointer les sujets sur lesquels la pastorale actuelle contredit frontalement les enseignements réels de Vatican II (je pourrais en dresser une liste interminable). Et aussi de montrer que la pratique concrète des communautés traditionnelles est finalement souvent bien plus proche des enseignements réels du concile que la pratique de la plupart des paroisses diocésaines!
C’est du reste ce qu’avait fait en son temps une personnalité aussi peu suspecte de modernisme qu’était le R.P. Eugène de Villeurbanne. Dans sa biographie écrite par Yves Chiron, on apprend qu’il s’était appuyé sur Perfectae Caritatis ainsi que sur Sacrificium laudis dans son argumentation en faveur du maintien de la vie capucine traditionnelle. Et il me semble de mémoire que Dom Gérard avait fait de même.
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