Le rite de Paul VI est une fabrication, à laquelle des hérétiques ont vraisemblablement prêté la main, qu'il s'agisse d'experts protestants ou de modernistes catholiques.
Si cela ne fait pas du rite de Paul VI un rite automatiquement hérétique -position que la FSSPX elle-même n'a jamais tenue, et qui n'est pas tenable sans tomber, tout aussi automatiquement, dans le sédévacantisme- il n'en demeure pas moins que l'article 7 de la forme initiale de l'Institutio generalis du missel de Paul VI (1969) donnait de la messe -où il s'agissait simplement de "faire mémoire"- une définition formellement hérétique.
Cet article fut aussitôt -et publiquement- contesté au nom de la foi.
Comme l'a très justement écrit Jean Madiran, "dans cette contestation, Paul VI vit si peu une récusation du magistère de l’Eglise qu’il s’empressa de la justifier en corrigeant l’article." (Présent n° 6401 du vendredi 17 août 2007).
J'ajoute que Paul VI corrigea l'article à la sauvette, sans jamais le rétracter, ni n'exprimer le moindre regret de l'avoir signé en première lecture.
Soit Paul VI (le même qui considérait le concile Vatican II plus important que celui de Nicée sous certains aspects) a signé une définition hérétique de la messe, soit il ne lisait pas ce qu'il signait, ce qui est tout de même gênant pour un pape, à plus forte raison quand on prétend maintenant, chez les conciliaires, en faire un "saint".
Dont acte.
Cela place donc le problème qui vous oppose à Jean-Paul Parfu en dehors de toutes les catégories dans lesquelles il peut être commode d'en appeler à Pie XII pour tenter de clore un débat liturgique (et surtout doctrinal).
En l'espèce, Jean-Paul Parfu a raison.
Il est vrai que quand Pie XII écrivait quelque chose, cela ne recelait ni hérésie ni besoin d'y revenir ensuite, en loucedé, pour corriger le tir.
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