Bonjour Jean-Paul PARFU,
Nous sommes en présence d'un homme d'Eglise qui semble vraiment ne pas admettre ou comprendre que l'on puisse être contre l'esprit du Concile et l'esprit d'Assise en toute connaissance de cause, ou tout en sachant à quoi s'en tenir, en ce qui concerne la part de responsabilité de textes du Concile lui-même dans la formation de l'esprit du Concile et celle de textes de Jean-Paul II lui-même dans la formation de l'esprit d'Assise, en ce que ces deux esprits ont de plus propice à la décatholicisation du regard, du discours et des actes, notamment au contact du monde contemporain et des religions non chrétiennes.
De cet état d'esprit découlent des distinctions "topiquement" ratzingeriennes, entre le véritable esprit du Concile et le faux esprit du Concile, ainsi qu'entre le véritable esprit d'Assise et le faux esprit d'Assise, comme si le faux esprit du Concile ne devait rien aux expressions et aux omissions inhérentes au véritable esprit du Concile, et comme si le faux esprit d'Assise n'avait pas été rendu possible puis "soufflable" en raison, et non en dépit, du véritable esprit d'Assise.
Dans cet ordre d'idées, la distinction la plus "attendrissante" a été faite, par Benoît XVI lui-même, entre le Concile des médias et le Concile des Pères, alors que, compte tenu des faits, une distinction entre le Concile des experts, dont Joseph Ratzinger lui-même, et celui des Pères, aurait été bien plus informative et intéressante.
Enfin, n'oublions jamais que Jean-Paul II et Benoît XVI ont eu une relation quasiment affective à une assez grande partie de la théologie ante-conciliaire, et surtout au Concile lui-même, d'où l'un des derniers discours de Benoît XVI, à destination des séminaristes du diocèse de Rome, en février 2013.
Bonne journée.
Scrutator.
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