On peut incriminer l'anarchie consécutive à l'effondrement de l'absolutisme en 1787-1788 (c'est aussi un point de vue partagé par Furet) et des facteurs endogènes propres à la Révolution (la peur que tout soit mis en cause, les esprits déjà échauffés en juin 1789, le manque d'expérience politique ou même les absences de campagne électorale qui ont fait que les débats se soient déroulés plus en aval avec tous les risques que cela comportait). On peut aussi admettre une compénétration dans les causes qui n'écarte pas la responsabilité propre à la Révolution, mais qui n'oublie pas le rôle subliminal de l'Ancien régime. Il me paraît difficile de dire qu'en 1793, on soit totalement dans une société nouvelle qui aurait tout purgé du passé. Les révolutionnaires le croyaient certainement, mais moins leurs observateurs.
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