Dans les deux cas, le pouvoir central tente de reprendre le contrôle de la situation par une politique de radicalisation contrôlée. C’est ce que font la Convention et les comités en adoptant des mesures réclamées par les sans-culottes tout en faisant arrêter les chefs enragés. C’est ce que fait Paul VI en promulguant le nouvel ordo missae. Etc.
Effectivement, on remarque que dans ces dynamiques radicales, on voit le pouvoir chercher à enrayer la révolution quitte à l'institutionnaliser. La réforme de 1969 est dans cet esprit: elle vise à répondre à la multiplication des canons douteux. Au lieu d'en avoir quelques centaines, la réforme de Paul VI en propose 4 (je ne parle pas des prières eucharistiques pour les occasions spéciales). On peut aussi, comme vous le faites remarquer, que les textes sont généralement battus en brèche (à noter que les textes conciliaires ont été, sont et resteront probablement peu lus). La Constitution de 1791 devait poser les bases d'une société apaisée avec des élections aux différents échelons de l'Etat, avec un souverain conservant certaines - pas toutes - attributions. Et la Terreur fut conduite au mépris le plus complet de certains principes posés dans la Déclaration des droits de l'homme de 1789 comme le refus des condamnations et des arrestations arbitraires, etc.
La question qui se posera serait la suivante: François aura-t-il été un Robespierre de la crise de l'Eglise ? L'image publique que nous avons de lui est qu'il est un initiateur, mais y a-t-il eu des jeux internes propre que révèle cette loi empirique des entourages ? Je ne parle pas des adversaires, mais aussi de cette polycratie qu'est le milieu ecclésial.
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