On peut reconnaître à cet évêque un souci de cohérence, et, en effet, d'unité ecclésiale du point de vue de l'Eglise conciliaire.
Je m'explique : les traditionalistes que nous sommes doivent être logiques avec eux-mêmes.
On ne peut pas dénoncer la rupture causée par Vatican II, le passage "de l'Eglise catholique à l'Eglise conciliaire", comme l'explose très bien Patrick Buisson dans son dernier ouvrage, sans se mettre à dos les représentants de cette dernière et sans être victimes de leur vindicte.
C'est même plutôt sain car plus clair intellectuellement : mieux vaux des ennemis avoués que de faux amis.
La démarche de la FSSPX permet de sortir de ce débat d'une façon radicale met très légitime. On retrouve ainsi la liberté, qui n'est pas un bien accessoire.
La démarche des Ecclesia Dei est digne en ce qu'elle cherche l'obéissance à tout prix. Mais chercher à obéir à ses ennemis, c'est plutôt risqué, et cela implique nécessairement quelques déconvenues comme celle que nous vivons aujourd'hui à Dijon.
Il faut se préparer : dans l'Eglise conciliaire encore remodelée par le pape actuel, ces déconvenues vont se multiplier.
C'est malheureux, mais avec un point positif : cela valide le raisonnement et les idées de nous autres, modestes continuateurs de l'Eglise catholique.
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