a été plus ou moins insupportable au cours des siècles selon les moments et selon les papes. Mais elle est dérisoire aujourd’hui quand elle est le fait d’une petite minorité d’une Eglise en ruines.
Pour oser parler de fossile, il faut être volontairement sourd et aveugle, retranché dans un petit fortin catho-tradi hermétique.
Il faut n’avoir jamais entendu parler des travaux des théologiens et des liturgistes orientaux, de leurs débats, de l’évolution de ces théologies et des liturgies, et de l’iconographie.
Il faut n’avoir jamais entendu parler de personnalités aussi importantes que Nicolas Cabasilas ou Grégoire Palamas.
Pour s’en tenir à deux théologiens francophones du XXe siècle parmi d’autres (Vladimir Lossky, Serge Boulgakov, Boris Bobrinskoy…), nul ne peut s’intéresser sérieusement aux icônes sans rencontrer "La Théologie de l’icône" de Léonide Ouspensky, nul ne peut s’intéresser sérieusement à la controverse trinitaire sans connaître Paul Evdokimov.
Parler de fossile est une telle caricature qu’il vaudrait mieux en rire. Mais il faut quelquefois aussi remettre les pendules à l’heure.
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