Cet état d'esprit chez les Protestants avec l'Anglicanisme bien sûr, mais aussi, de fait cette fois, chez les Luthériens qui sont, en général, soit des Allemands, soit des Scandinaves.
- Par ailleurs, des filiations religieuses nationales ont pu se créer, au fil du temps, pour des raisons politico-historiques.
Ainsi, avant la Guerre encore, dans les régions de Pologne ou d'Allemagne avec des minorités allemandes en Pologne ou polonaises en Allemagne, un Allemand était luthérien et un Polonais, catholique. Un Catholique était donc en général un Polonais et un Luthérien était un Allemand. Ou un catholique en Angleterre était très souvent un Irlandais.
Pour d'autres raisons encore, enracinement ou déracinement culturel, des Portugais qui pratiquent chez eux ne pratiqueront plus une fois en France ; de même que des Bretons qui allaient à l'église en Bretagne, ou lorsqu'ils revenaient en Bretagne, et qui ne pratiquent plus dans la région parisienne.
- Enfin, vous avez eu raison de m'orienter vers cette réalité d'Eglises nationales qui caractérise l'orthodoxie. Mais je pensais aussi, tout simplement, à la proximité avec l'Etat, c'est-à-dire avec le pouvoir et parfois même avec les services secrets, etc ...
- Il faut bien comprendre que la double loyauté, c'est-à-dire l'appartenance des fidèles à la fois à leur pays et à une structure universelle avec sa propre hiérarchie, comme c'est le cas de l'Eglise catholique, a toujours posé un problème aux Etats. D'où le Gallicanisme et la République maçonnique en France, l'Anglicanisme, le Kulturkampf de Bismarck et l'attitude de la Chine vis-à-vis du christianisme et du catholicisme en particulier.
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