…c’est J.-P. Parfu qui avait vu juste, car l’évêque Jean-Pierre Derville est un cas typique de moderniste au sens où saint Pie X l’a défini dans son encyclique Pascendi. Il n’est certainement pas le plus malveillant, mais ça ne le rend pas moins dangereux. À présent que vous m’invitez à le lire, je ne m’étonne plus du tout de vos propos antérieurs, et je dois même vous remercier de votre franchise actuelle.
Un exemple parmi d’autres : celui de Bérenger de Tours, que vous avez évoqué plus haut. Ses doctrines sur la présence réelle ont été condamnées par l’Église, et celle-ci (la vraie, pas sa caricature récente) ne revient jamais sur de telles condamnations doctrinales, car elles sont infaillibles. À la rigueur, l’Église pourrait se tromper concernant la culpabilité d’une personne, car elle ne lit pas dans les consciences. Mais sur les doctrines, jamais. C’est précisément le signe le plus clair que tout a basculé quand Vatican II est revenu sur de telles condamnations antérieures. Il faut bien supposer, omme le disait Mgr Lefebvre, que le Saint-Esprit devait être en vacances. Et à titre personnel, je dois bien constater que ça n’a plus cessé depuis lors…
Du coup, ce qui nous sépare n’est plus seulement une dévotion particulière, mais le contenu de la Foi “que la Sainte Église nous propose à croire”. Il est donc d’une prudence élémentaire que je m’en tienne là.
Ceci dit, rien ne nous interdit de prier l’un pour l’autre, et c’est ce à quoi je vais sans plus tarder consacrer une bonne partie de mon chapelet.
V.
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