qui est très sérieux paru en 2019 et qui étudie l'aspect que j'évoquais ?
Donc je maintiens.
Un culte évolue au cours des siècles dans la contrée que vous citez et ce ne fut pas du tout, au début, quelque chose de partagé. Ce fut même très suspect et à usage très personnel, pour le seigneur local dans sa petite chapelle.
Je vous le conseille avant d'imaginer quoi que ce soit sur la pensée, très évolutive, de Pierre d'Ailly...
Monique MAILLARD-LUYPAERT, « Pierre d’Ailly face aux miracles eucharistiques », dans son article, va encore plus loin que dans sa biographie, que vous avez aussi lue, coécrite avec H. Millet au Cerf.
On pouvait parfaitement être orthodoxe en doctrine eucharistique selon les critères du temps, et être très sceptique sur le sang qui aurait coulé des dizaines d'années auparavant. Les attaques contre les Juifs participent de ce même effort hyper-réaliste, du point de vue philosophique. Le corps du Christ saigne... Des théologiens trouvaient cela très trivial et pas malin du tout.
Il en est ainsi aussi avec les multiples suaires. On n'était pas comme aujourd'hui à en faire "un" saint-suaire, au-dessus des autres.
J'attends toujours qu'on m'explique ce qui s'est passé avant l'attestation du suaire de la collégiale de Lirey.
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