La nouvelle messe "protestantisée" aura donc eu les effets recherchés. Mgr LEFEBVRE, a la suite d'une longue tradition l'avait bien défini: Lex orandi, lex credendi.
Le Fiagaro
Un évêque très au fait des débats internes à l’épiscopat quand il s’est agi, pour l’Église catholique, d’aller ou non plaider le retour de la messe en public au Conseil d’État, ou de se déterminer pour les manifestations de rue, s’est dit «douloureusement» étonné de constater «une foi catholique eucharistique théologiquement divergente» jusque chez les évêques. Un état de fait qui reflète un débat tabou dans l’Église catholique: une partie des théologiens, prêtres, évêques et certains cardinaux, a épousé les thèses du protestantisme qui considère la «présence» eucharistique du Christ comme «symbolique» et non «réelle». Donc non absolument «sacrée» au point de se battre pour elle.
La grande surprise, dans ce registre, est venue de Rome cette semaine. Et d’un futur cardinal - il le deviendra le 29 novembre - choisi par le pape François pour piloter l’important synode des évêques. Mi-novembre, il a traité ceux qui se plaignaient de ne pouvoir accéder à la messe «d’analphabétisme spirituel» dans la revue jésuite de référence mondiale, La Civilta Cattolica. Il a demandé à l’Église de profiter de cette crise pour rompre avec une pastorale visant à «conduire au sacrement» pour passer, «par les sacrements, à la vie chrétienne».
Un cardinal très proche du pape, relativisant l’importance de la messe…
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