c'est ainsi qu'a été conduit le (pitoyable) Synode sur la jeunesse et que les "listening sessions" sont supposées exprimer le sensus fidei du peuple de Dieu avec autant d'objectivité que le "grand débat" français.
C'est ainsi qu'est préparé le "concile national plénier d'Australie" pour 2020.
Là encore c'est le programme Martini-Kasper : tout est écrit depuis longtemps.
Encore un numéro de Lumen Gentium , le n°10, qui atomise, pulvérise la théorie actuelle de la pseudo-synodalité démocratique, le n°10 qui définit précisément le "sacerdoce COMMUN" à l'opposé de la version protestante de sacerdoce universel démocratique et égalitaire :
"Le Christ Seigneur, grand prêtre d’entre les hommes (cf. He 5, 1-5) 1-5) a fait du peuple nouveau « un Royaume, des prêtres pour son Dieu et Père » (Ap 1, 6 ; 5, 9-10). Les baptisés, en effet, par la régénération et l’onction du Saint-Esprit, sont consacrés pour être une demeure spirituelle et un sacerdoce saint, de façon à offrir, par toutes les activités du chrétien, autant d’hosties spirituelles, en proclamant les merveilles de celui qui, des ténèbres, les a appelés à son admirable lumière (cf. 1 P 2, 4-10). C’est pourquoi tous les disciples du Christ, persévérant dans la prière et la louange de Dieu (cf. Ac 2, 42-47), doivent s’offrir en victimes vivantes, saintes, agréables à Dieu (cf. Rm 12, 1), porter témoignage du Christ sur toute la surface de la terre, et rendre raison, sur toute requête, de l’espérance qui est en eux d’une vie éternelle (cf. 1 P 3, 15).
[MAGNIFIQUE phrase qui renverse toute la pastorale actuelle et passée d'agenouillement devant le Monde et d'enfouissement de la Bonne Nouvelle ]
Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, qui ont entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre : l’un et l’autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l’unique sacerdoce du Christ [16]. Celui qui a reçu le sacerdoce ministériel jouit d’un pouvoir sacré pour former et conduire le peuple sacerdotal, pour faire, dans le rôle du Christ, le sacrifice eucharistique et l’offrir à Dieu au nom du peuple tout entier ; les fidèles eux, de par le sacerdoce royal qui est le leur, concourent à l’offrande de l’Eucharistie [17] et exercent leur sacerdoce par la réception des sacrements, la prière et l’action de grâces, le témoignage d’une vie sainte, leur renoncement et leur charité effective."
Là encore Pie X et Vatican II en parfait accord.