Pour cette correction.
En effet, j'étais persuadé à tort que le titre d'archiduc d'Autriche était devenu le titre traditionnel de l'héritier présomptif dans l'Autriche impériale puis l'Autriche-Hongrie. C'était donc une dignité commune à la famille, sauf l'empereur "évidemment" (j'aurais plutôt tendance à dire "paradoxalement" étant donné que l'archiduc, historiquement, c'est le prince Habsbourg régnant : archiduc d'Autriche, roi et électeur de Bohème, roi de Hongrie etc. et incidemment empereur des Romains). Je croyais pour ainsi dire à un transfert du père au fils, de la même façon que titre de roi des Romains a progressivement désigné le successeur de l'empereur régnant, fait par l'élection alors qu'en principe on élit un roi qui ne deviendra empereur qu'avec le couronnement papal, le roi et l'empereur étant la même personne. J'avais connaissance du titre de Kronprinz en Prusse mais j'ignorais qu'il existait aussi en Autriche. Je serais peu excusable de cultiver l'ignorance en la matière, étant donné que le droit des aînés royaux est mon domaine d'étude, mais à une époque moins récente (Bas-Moyen-Âge) donc je ne saurais trop vous remercier !
Concernant les mariages morganatiques, s'il est évident que, tout baptisés, que nous sommes, nous sommes des êtres charnels évoluant dans des milieux humains qui font que le mariage obéit logiquement le plus souvent à une certaine logique d'endogamie sociale, ne trouvez vous pas que les dévaloriser par principe (quand bien même on se résout à en admettre la validité) est anti-chrétien au sens où on entrave la liberté de deux enfants de Dieu à se donner le sacrement du mariage, ce pour des motifs mondains de rang social ?
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