... vous faites à peu près ce que vous me reprochiez de faire dans un autre fil sur la concélébration. Je dis que A n'est pas faux dans le contexte B, et vous assimilez cela au fait de dire que A serait alors faux dans un autre contexte que B.
Non, Meneau, la hiérarchisation n'est pas erronée, elle est simplement dépassée, ou, disons le autrement, il n'est plus pertinent de l'enseigner car il y a beaucoup mieux à dire sur le sujet. Cela passe-t-il mieux ainsi ?
Saviez-vous que le Magistère post conciliaire a davantage écrit sur la théologie du mariage en 40 ans (notamment grâce au Bx jean-Paul II) qu'au cours des 1960 années qui ont précédé. Pourquoi l'ignorer et vouloir en rester à un approfondissement manifestement incomplet ?
On est ainsi passé clairement d'une approche utilitaire, institutionnelle, (centrée sur la procréation) à une approche plus personnaliste (d'un personnalisme chrétien qu'il ne faut pas confondre avec l'individualisme matérialiste) et qui remet l'homme au centre du fait de sa dignité de fils de Dieu dont la vocation est la communion au sein du Peuple de Dieu, communion dont le mariage entre l'homme et la femme est la première forme.
Le bien des époux - bonum conjugum - est une notion récente dans le magistère qui n'existait pas de manière explicite avant. C'était sans doute une lacune.
Enfin, j'ajoute que lorsque la constitution GS affirme que le mariage est ordonné à la procréation et à l'éducation des enfants, elle ne dit pas que le bien des époux y est sub-ordonné.
Vous avez cette difficulté, vous les Tradis, (du fait d'une méfiance parfois bien compréhensible et excusable, de par le constat d'abus concomitant à cette nouvelle théologie), à raisonner comme si tout développement théologique s'était arrêté à 1962, et à ne souvent tolérer dans le Magistère post-conciliaire, que ce qui redit de la même manière et surtout selon le même angle, ce qui était affirmé avant. C'est dommage.
Ion
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