Merci pour votre réponse... qui ne me satisfait absolument pas.
J'en ai mangé du Cantique, ad nauseam, et les bénédictions généreuses à l'endroit des culottes ne m'ont jamais touché. Je reste froid, coincé, et ne peut m'empêcher de penser que cette volonté féminine d'être "satisfaite" est une sorte d'hystérie immonde, dont les acteurs de films X savent bien mieux parler que les clercs romantiques qui sévissent depuis que les papes - pas tous -, ont décidé d'en faire leur sujet de prédilection.
"De mon temps" on était de simples paysans mal dégrossis, sans science théologique, qui mettions le mot "saletés" sur toute affaire du bas-ventre, un peu à l'emporte pièce je vous l'accorde, mais avec une certaine prudence.
Bah oui, on y allait parfois, voir Germaine, mais comme avec suspicion, et sans singer la mystique sponsale ! Ou alors, sans aucun état d'âme, ou plutôt avec la délicieuse conscience de se débaucher.
Mais là, de nos jours, il y a "l'image de la trinité", alors forcément ça change la donne me direz-vous. Ce qui ne change pas en revanche, c'est la nature.
Paul R.
PS : je vous accorde un point : je suis de mauvaise foi au sujet de cette expression, puisque les théologiens médiévaux eux-mêmes parlaient de debitum , mais bon, parler de cela en terme de dette, c'est déjà moins obscène, puisque moins romantique.
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