Je ne répondrais pas à la première partie de votre message puisque nous sommes à peu près d'accord, même si je mettrais pas mal de bémols sur le concile Vatican II, mais comme c'est un marronnier déjà moult fois débattu...
Par contre votre approche de l'Antiquité païenne et du retour au paganisme de la Révolution demanderait de multiple nuances et même de profondes analyses.
Vous mentionnez Gracchus Baboeuf qui s'est doté d'un prénom antique, mais la plupart des élites révolutionnaires en ont fait autant et même au niveau des plus petits élus jacobins communaux. Même parmi les femmes.
Le capitaine Napoléon Bonaparte devant Toulon pilonné par son artillerie, signait ses rapports: "Brutus" Buonaparte. C'était un prénom emblématique de la république romaine...
Cependant il convient d'observer:
La référence à l'Antiquité romaine a servi autant le christianisme (voir Aristote au Mont Saint-Michel de Gougenheim) qu'elle l'a desservi, et cela sans qu'il y ait rupture dans l'admiration qu'elle a suscitée. Bien au contraire, alors que cet engouement pour un période de la Grèce païenne, n'a cessé de mobiliser de plus en plus les savants du Moyen Age, il a fini par en occulter la Tradition chrétienne et de serviteur du catholicisme par l'intelligence, il a fini par lui disputer le premier rang à partir de la Renaissance et même parfois avant.... Ceci jusqu'au XVIIIème siècle où cette engouement a fini par tuer, comme Brutus, le Père, c'est-à-dire Dieu.
Ceci alors que la primitive église, (voir Joseph Holzner : Paul De Tarse), s'est bâtie en opposition au paganisme de la Grèce antique et donc des Romains.
La grande différence qui existe entre la chute de l'Empire romain et notre époque, c'est que cette chute s'inscrit complètement dans la montée du christianisme et le rejet du paganisme. (Même l'arianisme servait l'éradication du paganisme!)
Or depuis la Révolution le sens de l'histoire (pour reprendre une terminologie marxiste) est à l'envers. Il s'agit d'un retour vers la barbarie, mais en opposition au christianisme.
Il n'y a qu'à voir les baptême républicains inaugurés sous la Révolution et qui perdurent dans les mairies des plus petits villages et des plus grande villes dans notre XXIème siècle!).
Bref c'est un paganisme qui singe le christianisme.
C'est la montée de l'anti-christianisme par opposition à la montée du christianisme.
Pour simplifier c'est l'ante-Christ par opposition au Christ.
Même l'arianisme des barbares a été battu par le Christ!
Tandis qu'aujourd'hui, même dans les cathédrales, les successeurs des Apôtres appellent leurs "fidèles" à cracher au bassinet pour la construction des mosquées.
Nous avons l'assurance qu'au bout du compte le Christ vaincra, mais n'oublions pas que le Christ a annoncé le petit nombre des fidèles lors de Sa Parousie et que même les élus seraient tentés de se laisser piéger.
Donc, je ne vois pas quelle consolation nous pourrions tirer de l'histoire de la chute de l'Empire romain. Bien au contraire puisque nous allons à rebours.
La seule Espérance que nous ayons se situe dans les promesses du Sauveur, mais à ce sujet l'Histoire ne nous enseigne rien.
C'est vers une Histoire inédite que nous allons.
A nous de lutter pour que son sens s'invese, mais sans le Christ nous ne pouvons rien. "les hommes combattrons et Dieu donnera la victoire!"
Mais nous attendons encore la nouvelle Jehanne d'Arc.
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