au sujet de l'Espérance, et tant mieux !... cependant j'apporterais une nuance : si la dimension spirituelle est en effet primordiale, elle n'est pas entièrement déconnectée du reste, la personne humaine étant "entière" (c'est justement ce que la notion de "personne" implique) : à savoir que la construction psychique de chacun, sa forme physique même, son affectif ne sont pas déconnectés du spirituel, même s'ils s'en distinguent fortement. Les structures de mort politiques et sociales ont aussi des conséquences directes sur le spirituel.
Donc même si le spi "est le seul qui compte", on pourrait plutôt dire que tous les aspects comptent à partir du moment où ils sont subordonnés à la croissance spirituelle. L'Eglise considérant cela a toujours mêlé éducation, instruction, et évangélisation. Les moines étaient très forts à l'époque ; c'est à nous en tant que parents (ou futurs parents) de prendre aussi la relève (à ce titre Vatican II nous confie une mission immense dans la sphère temporelle des laïcs, que nos évêques, parfois jaloux de leurs pouvoirs temporels et figés dans une mentalité anté-conciliaire, leur refusent, dans un nouveau cléricalisme aliénant). Je ne vois cependant pas beaucoup d'institutions ecclésiales prenant vraiment la mesure du problème éducatif actuel, et la subsidiarité implique que ce soient les parents, au fait de ce que leurs enfants ont besoin, qui s'impliquent. merci à Christi Fideles Laici.
N'idéalisons pas la décadence de l'empire romain par rapport à aujourd'hui. Satan de tous les temps a pris des formes différentes pour tenter l'homme et le soumettre à sa loi. Les orgies romaines, l'arianisme (porté par les envahisseurs, même chrétiens, qui en fait ressemblaient plutôt à des musulmans dans leurs conceptions d'un Dieu unique tout-puissant et non trine), la primauté du politique sur le spirituel (tiens j'ai déjà vu cela ailleurs), le contrôle éhonté des naissances qui a contribué à la dépopulation de l'empire, ont à l'époque aussi fait des ravages. Quand l'empereur se faisait adorer, ne mettait-il pas déjà l'homme à la place de Dieu, comme le fait la Révolution ? La Révolution prend ses sources dans un retour au paganisme, ce n'est pas un hasard si des gens comme Gracchus Baboeuf ont cherché leurs surnoms dans cette période antique. L'empire romain dès sa naissance, du reste, était décadent spirituellement. Je pense que le parallèle n'est donc pas si absurde.
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