La règle c'est que tant que la rigor mortis, première manifestation physiologiques de la mort, n'est pas présente, on peut donner l'absolution et l'extrême-onction sous condition.
Evidemment, il existe des cas où le simple bon sens exclut cette possibilité. Un soldat qui a sauté sur une mine et dont le corps a été déchiqueté, ne peut pas recevoir l'absolution sous condition, même quelques instants après la mort. Dans ce cas de figure, il est clair que le processus de la mort, séparation du corps et de l'âme, est quasiment instantané.
Vous me demandez une source. Je ne sais pas si elle existe, mais je dirai que cette pratique résulte de la conviction que c'est seulement une fois que le corps manifeste extérieurement la perte de sa forme (l'âme), que l'on peut conclure que celle-ci s'en est totalement détachée. La seule absence d'une activité cardiaque ou cérébrale ne suffit pas pour déterminer la réalité de cette séparation.
N'oublions pas que la séparation de l'âme et du corps est une violence ; ces deux entités sont faites pour être unies et il est donc logique que cette séparation, qui est en quelque sorte contre-nature, ne se fasse pas sans rencontrer une certaine "résistance".
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