jusqu'à deux heures après la mort du défunt, faut-il vraiment y voir le temps de la séparation de l'âme et du corps ? Ne distribue-t-on pas le sacrement au cas où le corps de l'agonisant, contrairement à toutes les apparences, contiendrait encore une petite parcelle de vie ?
Ce qui est vrai pour l'extrême-onction ne l'est pas pour les autres sacrements, d'ailleurs. Ainsi, certaines sages-femmes ondoyaient la première partie du corps que montrait le bébé (un pied, une main, peu importe : la validité dudit ondoiement était douteuse, mais cela valait mieux que rien) si celui-ci était en danger de mort, avant de recommencer dès que le front devenait accessible. Si l'on était encore vivant deux heures après notre mort, pourquoi cet empressement ? Pourquoi les sanctuaires à répit ? Pourquoi pas des baptêmes d'enfants morts-nés ? D'enfants avortés ?
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