Je me souviens avoir lu que nul ne pouvait se perdre sans avoir été au moins une fois dans la vie dans la main de Dieu. En d'autres termes, chacun a au moins une fois dans sa vie la capacité d'opérer ce terrible choix. Qu'il y ait une session de rattrapage à la fin, pourquoi pas, mais comme le dit Chicoutimi, il vaut mieux ne pas compter dessus !
Il est certain que la grâce opère à tous moments et que les mourants, bénéficiant de nos prières, peuvent avoir cette fameuse illumination finale qu'il ne faut pas confondre avec la vision béatifique car cette dernière me semble exclure de fait la possibilité d'un choix.
Après, pourquoi une grâce reçue juste avant la mort serait-elle plus efficace qu'une grâce reçue longtemps avant ? Comme le dit l'Evangile "S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus".
Dans tous les cas, disserter du moment de la mort ne fait que déplacer le problème. Nous devrions tous être d'accord sur le fait qu'à ce moment précis, l'âme va immédiatement au Ciel, au purgatoire ou en enfer. brrr!
Plus globalement, ce que j'ai lu d'Arnaud Dumouch sur les fins dernières me semble peu orthodoxe. Il est question par exemple de l'enfer comme d'un désert minéral où chacun est seul et malheureux. Où est le "feu qui ne s'éteint pas" ? et la compagnie du démon ?
De même, pour les enfants morts sans baptême, il est question de parents adoptifs qui mèneraient ces enfants au Ciel... Ni l'Evangile, ni la Tradition ne parle de ce genre d'astuce.
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