... est basé sur une supposée opposition entre continuité et rupture, dont vous avez attribué l'origine du débat, à tort, à Benoît XVI.
Or, la véritable opposition introduite par Benoît XVI n'est pas entre continuité et rupture, mais entre réforme et rupture.
Ce n'est pas du tout la même chose. Et c'est surtout beaucoup plus subtil.
Et puisque vous reprenez l'exemple de la peine de mort, vous voyez qu'il n'y a pas rupture mais réforme. La version précédente du CEC excluait totalement la peine de mort dans des cas autres que la seule et unique légitime défense. La version actuelle ne fait pas autre chose, mais avec une rédaction réformée.
L'important pour François n'est pas la continuité, sur ce point nous sommes d'accord. Mais ce n'est pas pour autant la rupture. Et en cela, il y a continuité (!!) avec ses prédécesseurs.
Ion
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