Je ne connaissais pas l'autorité des Pères sur le sujet mais j'en étais arrivé à la même conclusion. Comme quoi!
Et je ne me soumets pas au libre examen mais au sens qui me semble le plus catholique et orthodoxe à mon intuition.
Au cas particulier, j'avais rapproché le festin des retrouvailles à celui des Noces de l'Agneau, à la parabole des invités et à la Sainte Cène, elle-même, qui est le repas sacrificiel qui accomplit tous les autres: depuis le sacrifice d'Abel le Juste qui offrit sans doute un chevreau, un agneau et un veau dans l'ordre croissant de valeur (Gn 4, 4). Car, le veau coûtait fort cher: même à un prince-pasteur parmi les hauts patriarches. C'était encore un mets de roi à l'époque du Christ.
Il y a une hyperbole dans l'immolation d'une bête, dont le prix exorbitant rachète, par pure grâce, à l'enfant perdu ses titres et dignités de fils du Père.
Et puis, la grande force de l'Evangile est sa richesse de lectures multiples: autant que de prédicateurs. Pour chaque passage, certains voient la Sainte Messe partout. Un amoureux transi de la Très Sainte Vierge pourra traiter de la Mère de Dieu en à peu près toutes les circonstances. Un autre fera encore une catéchèse missionnaire, mystique ou contemplative.
De toute façon, le Royaume et son Messie, c'est du pareil au même. "Il en est du Royaume de Dieu comme &c." peut se lire: "Il en est du Fils de l'homme comme &c." et ce qui est vrai de Lui est vrai de Son Eglise: "Il en est du Peuple de Dieu comme &c."
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