Il semble que le terme « formalisme » est plus révélateur de celui qui l'emploie que de la réalité décrite. Certains « catholiques » modernes ont simplement perdu ou n'ont jamais acquis la moindre notion ou habitude de forme. Ainsi, quand ils (re)découvrent une liturgie classique, ils sont tellement dépaysés, ils se sentent tellement étrangers, qu'ils rejettent cette forme, injurieuse en quelque sorte, car elle éclaire l'inanité des « cérémonies » festives et participatives auxquelles ils assistent ordinairement.
Le « formalisme » que ce progressiste prétend dénoncer est une tentative sophistiquée de discréditer les catholiques tridentins qui ne disposeraient que de la lettre, alors que les progressistes, c'est bien connu, vivent de l'esprit (ce fameux esprit qui a répandu partout ses fruits depuis cinquante ans).
Pour faire bonne mesure, j'ajouterais que cette réaction n'est pas sans rappeler celle de certains traditionalistes pour qui, l'état de nécessité ne connaissant aucune limite, croient pouvoir s'affranchir du code canonique, notamment en ce qui concerne les mariages. Face à l'argument du droit, ils répondent : « juridisme ». C'est un peu la même démarche.
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