Bonsoir et merci, Steve.
Vous avez raison, il y a eu un véritable bourrage de crâne des clercs, entre 1945 et 1960. Je préfère pour ma part la notion de lavage de cerveau, notamment voire surtout en théologie fondamentale, mais si ces deux expressions sont différentes dans leur forme, elles veulent dire à peu près la même chose quant au fond, dans le contexte dont il est question ici.
Le cerveau des clercs a été lavé, en ce sens que la conscience chrétienne et les convictions chrétiennes des clercs ont été délavées, lessivées, dans le cadre d'une mystique de la "décatholicisation rechristianisante" qui n'a pas encore fini de sévir, même si elle sévit aujourd'hui avec une moindre intensité.
Je suis convaincu que ce bourrage de crâne ou ce lavage de cerveau des clercs catholiques, dans les vingt années qui ont précédé la clôture du Concile Vatican II, constitue l'une des principales clefs de compréhension de la crise que le catholicisme contemporain continue à infliger à lui-même, notamment voire surtout en Europe occidentale.
Comment des clercs ont-ils pu se dire (je l'imagine) : "Nous allons presque tout rénover, nous n'allons presque rien transmettre, cela va très bien fonctionner, et nous en serons très fiers" ?
Bonne soirée.
Scrutator.
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