Je ne peux pas laisser passer cet argument avec lequel je suis en profond désaccord.
Non, le latin n'était connu que d'une partie de la population. Pas forcément une élite, il y avait des gens curieux à la campagne qui avaient une certaine connaissance.
Les premiers missels des fidèles ne se répandent vraiment qu'au XVIIIème siècle et étaient chers. Ca voudrait dire qu'aux nombreux siècles qui ont précédé les fidèles ne pouvaient assister avec fruits à la messe.
La plupart des missels n'était pas bilingue, on a trop tendance dans nos milieux à penser Dom Lefebvre.
Enfin pur beaucoup la participation à la messe comportait des pratiques de piété qui n'étaient pas basées sur la compréhension du latin, le chapelet par exemple.
En 1962 l'Eglise admet encore officiellement la valeur de ces participation "non liturgiques" à la messe. Il m'arrive de les pratiquer, quiconque ne les a pas pratiquées ne peut juger des fruits.
On avait appris au catéchisme ce qui se passait au cours de la messe et, oui, on savait en gros s'y retrouver. Mais très peu s'imprégnaient du message de la collecte, pourtant partie essentielle de la messe.
On lisait les traductions des lectures en français le dimanche, on priait au prône (hélas disparu) pour la paroisse.
Mais la langue latine n'était certainement pas connue de tous et ça n'avait aucune importance. Dire que la compréhension intégrale de la messe est nécessaire est se tirer une balle dans le pied et admettre une nouveauté.
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