Condamnée par le pape St Pie X dans l'encyclique "Pascendi dominici gregis" en 1907.
La religion naît du sentiment religieux. La religion vient de l'homme. Elle n'est pas révélée. A partir du moment où la religion vient de l'homme et qu'elle a duré, fait ses preuves en quelque sorte, elle est légitime, la notion de 'vérité' n'ayant plus aucun sens dans ce cadre.
Ecoutons le pape St Pie X donner dans l'encyclique "Pascendi" (1907), les conséquences pour la religion de l'immanentisme vitale:
"la foi, principe et fondement de toute religion, réside dans un certain sentiment intime engendré lui-même par le besoin du divin. Ce besoin, n'appartient pas de soi au domaine de la conscience, il gît au-dessous, dans la subconscience, où il faut ajouter que sa racine reste cachée, entièrement inaccessible à l'esprit"(§7). C'est donc un sentiment subconscient de l'homme qui détermine sa relation avec Dieu, et qui l'unit à lui. Ce sentiment comprend la foi et la révélation. Dieu se manifestant à l'âme, n'est-ce point une révélation ? Dieu est en notre conscience à la fois révélateur et révélé. "La religion est donc à la fois naturelle et surnaturelle suivant le point de vue." Naturelle, car venant du subconscient d'un être humain, surnaturelle car "révélée" par un "Dieu". Enfin, les modernistes érigent cette théorie en loi universelle, et nomment la conscience religieuse conscience universelle, seule manifestation de la réalité.
Cette notion de conscience religieuse universelle conduit fatalement, en raison de la subjectivité de l'opinion qu'elle professe à une évolution possible, et même probable de la foi. En effet, si la conscience évolue, la foi évolue de pair, puisque ce n'est qu'une seule et même chose. Ainsi un principe affirmé solennellement la veille sera nié le lendemain... Conscience (ou subconscience?) collective et religieuse oblige. Plus rien donc qui tienne. Tout ce qui a été ne sera plus un jour; ce qui a été cru sera jeté aux orties, ce qui a été interdit sera appliqué comme seule et unique vérité, jusqu'à ce que la fantaisie (pardon, la conscience) change, au gré d'un brusque vent de mars. Laissons saint Pie X conclure: " Etrange sans doute paraîtra cette façon de raisonner: telle est pourtant la critique moderniste"(§10).
Voir l'étude de l'encyclique
ici
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