C'est le gallicanisme (et autre joséphisme) qui est condamné là. Il fut en vigueur chez certains esprits catholiques jusqu'au concile Vatican I. J'ai étudié la théologie dans 'Les Conférences d'Angers' du XVIIIe siècle. Ces livres très érudits, qui se voulaient ultra-catholiques, étaient expressément gallicans. Les définitions de Rome ne devenaient irréformables que quand elles étaient approuvées par l’Église universelle.
C'était peu logique. On ne voit par quel organe représentant l’Église universelle, en dehors du pape. Elles voulaient dire sans doute par l'acceptation tacite. Une fois, dans un groupe œcuménique, j'ai exprimé cette théorie devant un prêtre orthodoxe. Il m'a répondu : c'est exactement ce que nous pensons.
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