Vous avez le droit de ne pas avoir de dévotion pour le bienheureux Paul VI, mais vous n’avez pas le droit de considérer sérieuse la théorie selon laquelle un dossier de la police italienne, concernant Paul VI, prouverait qu'il aurait été pris en flagrant délit de mœurs contre nature.
Ce genre de calomnie provient des élucubrations de Roger Peyrefitte, cet auteur qui a un jour déclaré "le soufre est mon élément naturel" et qui se définissait lui-même comme un "pédéraste".
Comme je l'ai déjà dit ICI, «Peyrefitte s'est toujours, comme André Gide, proclamé pédéraste plutôt qu'homosexuel : «J'aime les agneaux, disait-il, pas les moutons». Plus encore que Paul Verlaine, Gide et Jean Cocteau […] il conçoit sa carrière littéraire comme un engagement littéraire et assidu en faveur de l'amour des garçons. » Et vous croyez que c’est un auteur crédible ?
Ce Roger Peyrefitte, qui avait tendance à voir de l’homosexualité chez beaucoup de gens, voyait cette inclination non seulement chez Paul VI, mais également chez Jean XXIII et Pie XII !
En effet, «en 1953, Les Clés de saint Pierre, où Peyrefitte brocardait le pape Pie XII, fit scandale. Par des allusions voilées, il y prêtait au Souverain Pontife des tendances homosexuelles – par exemple dans le passage où il montre Pie XII en train de se dépouiller de ses vêtements à la manière d'une jolie femme : comme il commence par appeler le pape « Sa Sainteté », cela lui permet d'en parler ensuite en disant toujours « Elle » [...]».
N'oubliez pas que «dans la plupart de ses œuvres portant sur des sujets contemporains, il n'eut de cesse de mettre au jour l'homosexualité ou la pédérastie de certaines personnalités qui, selon lui, dissimulaient leurs mœurs, comme Henry de Montherlant […], le secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld, ou même le Pape Jean XXIII (« que les familiers du Vatican appelaient Giovanna », écrit-il dans Propos secrets).
Enfin, il faut dire que Roger Peyrefitte en a voulu énormément au bienheureux Paul VI qui avait publié son encyclique Humanae Vitae en juillet 1968 et qui avait condamné l’homosexualité lors d’une homélie en avril 1976. On peut donc dire que les accusations de Peyrefitte contre Paul VI relèvent de la calomnie, du mensonge et du pure délire.
Quant au problème de pédophilie au sein de clergé, on ne peut quand même pas accuser un Pape d'en être le responsable. Comme le dit l'Écriture : "Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils" (Ez 18, 20).
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