merci jejomeau de cet exemple tout à fait parlant.
Je suis bien incapable de vous contredire à propos des textes conciliaires mais je voudrais humblement appeler votre attention sur deux petits points.
Primo les textes conciliaires ont été votés à d'écrasantes majorités (de l'ordre de 99% de "placet") - ces majorités résultent pour partie du fait que ce textes mélangent des éléments tout à fait traditionnels, des nouveautés mineures qui ne créent pas de vraies difficultés et quelques nouveautés qui peuvent être lues de façon traditionnelle (d'où l'approbation des Pères conservateurs) ou bien du fait de l'ambiguité des termes lues de façon "rupturiste" (comme le dit Scrutator sapientiae).
Bref à mon sens il n'y a pas volonté de rupture de la part de la majorité des Pères même si certaines expressions ambigues pevent être source de confusion. d'où la nécessité pour la magistère ultérieure de faire prévaloir une interprétation "continuiste".
Secundo, au-delà des intentions de la majorité des Pères, ou d'une minorité active, il y a je crois une méthode d'interprétation à dégager qui ne doit pas se fonder sur la volonté de rupture d'une minorité "progressiste" même appuyée par les médias) ni sur l'indignation d'une autre minorité "traditionaliste" ayant également adopté la lecture de rupture. Au contraire il faut imposer la doctrine de l'inérrence de l'Eglise - même dans ses décisions réformables qui impose unelecture "consensualiste" en accord avec le magistère antérieur lorsqu'il était définitif.
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