Perception par Praecantor 2012-05-18 11:37:16 |
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Je suis bien d'accord. Cette négation du péché originel ce n'est évidemment pas le Concile qui l'exprime, mais c'est bien dans ce sens que l'on cherche à faire aller une certaine théologie en s'appuyant sur les imprécisions du texte de LG en particulier.
Parce qu'au delà de la négation du péché originel - qui reste difficile au sens natruel, puisqu'on voit bien qeu ce monde est marqué par le péché... ! - c'est la figure du rédempteur qui est attaquée, en en particulier par une certaine "théologie de la rencontre entre les religions" qui est vigoureusement combattue par la congrégation de la doctrine de la foi (cf. notamment la notification de 2001 sur la théologie de la rencontre entre les religions, et bien sûr Dominus Iesus)
Cette théologie est même est de toutes façons dépassée doctrinalement par le CEC lui même si on sait bien le lire avec le le numéro 634 :
La Descente aux enfers est l’accomplissement, jusqu’à la plénitude, de l’annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus, phase condensée dans le temps mais immensément vaste dans sa signification réelle d’extension de l’œuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la Rédemption.
“ Le vrai pasteur est Celui qui connaît aussi la voie qui passe par les ravins de la mort … Il a parcouru lui-même cette voie, il est descendu dans le royaume de la mort, il l’a vaincu et il est maintenant revenu pour nous accompagner et pour nous donner la certitude qu’avec Lui on trouve un passage”.
“La rencontre avec Lui est l’acte décisif du Jugement. Devant son regard s’évanouit toute fausseté. C’est la rencontre avec Lui qui, en nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s’écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l’impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son coeur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse, comme « par le feu ». … Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c’est le temps du coeur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ”.
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