1) Le cardinal Hoyos, déjà en son temps, affirmait avoir proposé à la FSSPX une structure parfaitement indépendante des évêques diocésains ; c'était en 2002, si mes souvenirs sont bons. Mgr Fellay confirmait sur Radio-Courtoisie et ailleurs "on nous offre une Rolls-Royce"...
2) Voilà un petit 2) qui peut vous emmenez très loin et même trop loin. Qui jugera et au nom de quelle autorité où il faut s'arrêter ? Le droit canon, peut-être ? Pourquoi pas ? Le droit canon est "aimable", selon l'abbé Coache...
3) Non placet ! Durant la crise arienne, la moitié des évêques ne croyaient pas en la divinité de Jésus-Christ...et que dire des trois papes qui se disputaient le Siège apostolique en s’excommuniant mutuellement ainsi que les saints des deux côtés ! Le grand Constantin s'est fait baptiser sur son lit de mort par un évêque semi-arien...
Ce qui ne revient pas à nier la gravité de la crise actuelle. Mais qui revient à contester que l'on prenne actuellement des moyens qui n'ont jamais été utilisé avec profit en 2000 ans d'Histoire de l'Eglise.
4) Refuser de recevoir les sacrements des ministres de l'Eglise, c'est avec le refus de soumission au Souverain Pontife, la définition du schisme. Si un évêque diocésain vous propose de confirmer dans votre chapelle, sans condition ni déclaration de je ne sais quoi, et qu'il s'en va comme il est venu, il me paraît difficile de refuser sa proposition en faisant appel à un évêque de la FSSPX sans prétendre mettre en place un clergé, non de suppléance, mais parallèle !
Sur le fond, l'abbé Mercury a indéniablement raison. La juridiction n'est pas une affaire de paperasse mais de pouvoir et de grâce.
Je ne comprends pas très bien vos mots sur l'abbé Mercury qui ne doit sa "position" qu'à la FSSPX...!!! Et alors ? Tout dépend de la manière de considérer la FSSPX. Comme une institution reconnue par Rome et qui possède juridiction particulière et propre ? Parfait. Alors effectivement, l'abbé Mercury a tort. Sinon...
Cher Maître, il me semble aujourd'hui que le sage conseil de Mgr Lefebvre de ne pas nommer d'évêque supérieur de la FSSPX apparaît aujourd'hui dans toute son importance !
Il me semble que Mgr Fellay est un peu juge et partie, dans cette affaire. Imaginez qu'un prêtre "lambda" soit aujourd'hui supérieur à sa place, pensez-vous en toute sincérité que sa réaction serait la même ? Qu'il aurait pris la même décision ? Certainement pas. Et c'est cela qui est important. Mgr Lefebvre voulait laisser les évêques qu'il avait sacrés à leur juste place, c'est-à-dire sans juridiction personnelle et suppléant à la situation des épiscopats locaux. Le fait qu'un évêque soit supérieur de la FSSPX change le sens de sa mission. Ajoutez à cela la croisade doctrinale et certaines théories sur la juridiction "au corps défendant", et vous aurez tous les ingrédients pour que la suppléance dégénère en schisme.
Le seul point que je vous accorde est celui-ci : vu que nous savons que Rome donnera un jugement et une réponse définitive très bientôt au sujet de la FSSPX, on aurait pu refuser poliment en arguant de ce fait et en attendant de voir ce qui allait être octroyé par Rome. Je ne pense pas que les confirmands étaient à deux mois près.
Pour tout le reste, je considère que vous pédalez dans la semoule. On n'est pas dans un combat idéologique et vous ne pouvez pas vous asseoir sur les règles de l'Eglise sous prétexte que vous décrétez que vous avez raison sur tel et tel sujet.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !