Je me suis fait mal comprendre par vous, je suppose, ce n'est pas la première fois.
Le fait de la légitimité (ou illégitimité) des pasteurs est par sa nature un fait objectif, parfaitement démontrable en théologie et en droit, et au besoin, et en temps voulu, définissable par une autorité appropriée.
Mais l'acception, ou pas, de la légitimité des pasteurs relève d'abord du sujet, est donc, dans ce sens, subjective.
Si un sujet accepte le fait (objectif) de la légitimité des pasteurs, ou, inversément, s'il refuse leur illégitimité avérée, les choses sont en ordre.
Mais ce n'est pas toujours aussi simple.
Si un sujet n'accepte pas un pasteur objectivement légitime, ou s'il l'accepte comme légitime (même s'il se trompe sur ce point de la légitimité), mais en lui refusant obéissance systématique sur des points où son autorité s'exerce indubitablement, ou s'il accepte comme légitime un pasteur objectivement illégitime, les choses le sont moins.
Le jugement moral (subjectif, relevant du sujet) de ces actes d'acception ou de refus dépendra du degré de connaissance et de bonne foi de celui qui les pose, mais cela ne change rien au caractère moralement bon ou mauvais en soi (objectif donc) de ces mêmes actes.
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