Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L’autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu’ils ne savent rien et se rencontrent en cette même ignorance d’où ils étaient partis. Mais c’est une ignorance savante, qui se connaît. Ceux d’entre‑deux, qui sont sortis de l’ignorance naturelle et n’ont pu arriver à l’autre, ont quelque teinture de cette science suffisante et font les entendus. Ceux‑là troublent le monde et jugent mal de tout. Le peuple et les habiles composent le train du monde, ceux‑là le méprisent et sont méprisés. Ils jugent mal de toutes choses, et le monde en juge bien.
J'avais tapé une plus longue réponse qui s'est hélas perdue lors de l'envoi, mais il n'y a en fait rien à ajouter à cela. Je ne juge pas de la littérature suivant les goûts prétendus de Sarközy. Vous feriez bien de lire les ouvrages que vous traitez avec suffisance plutôt que leurs critiques minables par des pigistes qui se piquent de littérature sans rien y comprendre (j'ai été voir l'article en question, et c'est d'ailleurs très mal écrit).
PS :
Combien de politiques disent qu'ils lisent les Pensées ? Aucun je pense, et c'est malheureux.
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