comme je le fais, et vous verrez les punitions de tous les genres de l'Eglise, au Moyen Age, aux temps modernes...
J'en avais déjà rencontré, mais l'effet accumulatif et le nuancier sont impressionnants. Tout cela au nom de la perfection dans le salut !
Donnez une grosse torgnole à son enfant quand le canon de la messe est commencé, me paraît bien plus scandaleux que de ne pas être à genoux pendant l'élévation ou de communier dans la main.
J'ai les mêmes cheveux courts.
Les châtiments imposés dans les bonnes écoles d'autrefois et dans les noviciats concernaient parfois le domaine sexuel. Un droit de cuissage institutionnel, et qui peut continuer devant un enfant qui est à mille lieues de comprendre ce qui lui arrive.
Ou lisez les travaux sur la Pénitencerie apostolique, sur les cas pontificaux et épiscopaux réservés.
De manière anachronique (ou pas tant que cela...), on pourrait aussi dire que forcer les "vocations" n'était pas très glorieux. Et de toute évidence, pour les petits-séminaristes d'avant le concile. G. Cuchet récemment pointait la chute des ordinations avec la disparition de ces établissements qui étaient une voie "royale" et savamment conditionnée pour faire prêtre. La grand-mère ou l'oncle curé ne pouvaient pas être déçus par un abandon de vocation, au temps où les familles payaient les études ! Les témoignages sont pléthoriques, il est encore temps d'interroger posément les derniers témoins.
La notion de vocation est disputée chez les historiens, certains pensent qu'elle n'a aucun sens avec l'Ecole française de spiritualité.
Contraindre et conditionner le destin d'un enfant, n'est-ce pas totalement anti-évangélique ?! Certains ont pu profiter du cirque des années 70 pour abandonner la prêtrise, parfois même en régularisant leur condition. Ils disaient avoir été formatés et on les montrait du doigt (ce que je peux comprendre...).
Les crimes sexuels ne laissent pas toujours d'archives, pas plus que les coups de téléphone d'un méchant supérieur ou le conditionnement des esprits. L'argument a silentio est périlleux, je suis le premier à le savoir.
L'histoire ne retiendra aucun texte que j'ai pris un café ce matin. Et pourtant ! J'ai lu récemment que du côté de Versailles, il y a eu aussi des coups de fils et des destructions de preuves. D'après la version que j'ai lue, qui n'est certes qu'un son de cloche.
Je vous invite à me répondre sur les fouilles faites dans les orphelinats catholiques irlandais, de corps inhumés bien avant le concile ! Et pourquoi la France et l'Espagne seraient-elles épargnées ? Parlez ou lisez aux vieilles dames passées par certains couvents de redressement ! Il y a aussi des témoignages tristes d'anciens séminaristes d'avant le concile, que l'on peut croire. Notamment du côté de la Vendée. Ne jamais idéaliser une époque ou un système.
J'ai plus de sympathie pour la Restauration que pour la Commune et la IIe république, et cependant je sais les limites des deux rois (comme leur vie personnelle pas fameuse du tout...), l'étroitesse de Marie-Thérèse, les erreurs (faciles à voir maintenant qu'on connaît la suite...), les petitesses de la Congrégation et des chevaliers de la foi... Pas question de cacher Mme de Cayla ou à la vie dissolue du duc de Berry pour faire plaisir à l'histoire pour les nuls ou à l'histoire pour défendre des convictions royalistes.
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