D'abord, pendant la crise que l'Eglise traverse, la question de l'autorité d'un texte n'a pas grand intérêt : je vous rappelle que notre cher motu proprio Traditionis custodes dispose d'une grande autorité en tant que tel - pourtant il est rempli de malhonnêteté, de méchanceté et de mensonges.
Ensuite le bref examen critique est un texte fondamental, le plus brillant jamais rédigé sur la question. La Nouvelle messe de Louis Salleron est du même niveau, mais avec un sens de la synthèse moins abouti.
Je veux pour preuve de ce que j'avance que personne, d'une part, n'a répondu sérieusement aux accusations formulées par le BEC et que, d'autre part, le BEC a conduit en quelques années à une révision profonde de l'Institutio generalis, preuve que même Rome l'a pris très au sérieux.
Certains affirment que la révision de l'Institution generalis par Paul VI puis Jean-Paul II conduit à la caducité du BEC dont plus de la moitié des arguments sont axés sur celle de 1969. C'est faux : le BEC fait toujours le lien entre l'Institutio et le contenu du missel. On peut se réjouir que Rome ait modifié l'introduction, mais cela reste secondaire : il faudrait aller au bout du raisonnement en assortissant chacune des modifications de l'Institutio d'une modification correspondante dans le missel.
Autrement dit, revenir à la messe grégorienne, expression d'une tradition vénérable et immémorielle que l'Eglise a commis l'immense erreur d'abandonner.
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