Vous reprenez la thèse protestante et orthodoxe.
Vous laissez entendre que l'affirmation "sauf pour cause d'infidélité" établirait une exception à l'indissolubilité du mariage dans le cas de l'adultère du conjoint.
Vous ignorez ou feignez d'ignorer que l'Eglise a toujours interprété cette clause d'infidélité comme une exception NON PAS à l'indissolubilité du mariage et à l'interdiction absolue du remariage, MAIS AU FAIT DE POUVOIR RÉPUDIER SON ÉPOUSE si celle-ci a commis l'adultère.
Autrement dit, ce passage ne permet pas le remariage en cas d'adultère du conjoint, il permet seulement la séparation, le renvoie, du conjoint adultère.
Cette explication est la seule plausible si on veut éviter une contradiction dans les paroles mêmes de Jésus. En effet, le Seigneur ajoute dans le même verset que "celui qui épouse une femme renvoyée commet un adultère". Comment l'homme qui épouse une femme répudiée pourrait-il commettre un adultère si vous interprétez "sauf pour cause d'infidélité" comme une exception à l'indissolubilité du mariage ?
Si l'adultère permettait la dissolution du mariage, les deux ex-conjoints seraient alors libres de se remarier, non ?
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