Commencez par objecter à cette démonstration théologique que je vous ai déjà mise deux fois : Vous vous êtes contenté de dire : "En fait Jésus se trompe. Il n'y a pas que le blasphème contre l'Esprit en enfer". C'est un peu délicat comme critique. Il faudrait veiller à garder les paroles de Jésus lorsqu'elles sont sans ambiguité et les dogmes de l'Eglise. C'est de leur confrontation que sort la lumière.
Le retour du Christ à l'heure de la mort : Quel est ce moyen, CONNU DE DIEU, par lequel il propose son salut à tout homme ? (Voir Gaudium et Spes 22, 15).
Comment on peut, dans un travail de théologie scientifique fondé sur la foi catholique, poser ce moyen. Il existe sur la question du salut, cinq grands repères dogmatiques :
1° Le salut se fait par la charité qui est un amour d’amitié surnaturel avec Dieu fondé sur la foi et possible par la grâce (Concile de Trente, Session VI : « La justification ») ;
2° Nul ne peut être sauvé s’il ne croit pas en plénitude en toutes les vérités professées par l’Eglise (Symbole de la foi, Quicumque) ;
3° Après la mort, tout homme privé de la grâce est aussitôt conduit en enfer (Constitution dogmatique Benedictus Deus, pape Benoît XII) ;
4° Le salut est proposé à tout homme par un moyen connu de lui (Vatican II, Gaudium et Spes 22, 5) ;
5° En enfer ne subsistera que le blasphème contre l’Esprit Saint (Repère solennel donné par le Christ en Mt 12, 31).
Une conclusion s’impose : c’est que le salut est proposé à tous « à l’heure de la mort », dans le « passage ».
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