Ce que l'on ne pourra pas reprocher au diocèse de Dijon, c'est la langue de bois. Les choses sont dites clairement, précisément, simplement.
Et elles sont logiques, incontestables du point de vue d'un moderne. Ce qui transforme ce petit fait divers en événement majeur pour la suite.
Depuis 1988, une situation bancale et hypocrite provoquée par les sacres faisait que l'Eglise conciliaire tolérait ses adversaires en son sein pour ne pas provoquer davantage de remous, et dans l'espoir que la mouvance s'étendrait d'elle-même.
Mais la mouvance ne s'éteint pas : elle se développe.
Parallèlement, l'élection tant attendue d'un pape moderniste, osons le mot, complète les conditions du déblocage, c'est-à-dire de la sortie de l'incohérence.
Le raisonnement est simple : si les tradis refusent la messe et l'esprit conciliaire, qui constituent pour les évêques de 2021 l'aplha et l'omega de leur perception de l'Eglise, alors ils n'ont rien à faire dans les diocèses.
Que peut-on répondre à cette logique indéniable ?
- Se renier ?
- Tout faire pour maintenir la situation bancale issue de 1988 ?
- Reconnaître que le "ralliement" de 1988 était une erreur ?
A titre personnel je n'en sais rien, mais je perçois les conséquences incalculables de ce que nous vivons aujourd'hui.
Le combat traditionaliste n'est pas du tout terminé : si nous avons obtenu quelques victoires depuis le concile, nous pouvons encore perdre la guerre.
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