Gaius mélange plusieurs notions.
1) Il pense que tout ce qui est décidé par des autorités dans l'Eglise, parce que décidé par des autorités, relève du magistère.
Il va alors rechercher des décisions qui nous semblent aujourd'hui étranges, prises à une époque par telle ou telle autorité dans l'Eglise, par exemple sur : les viandes saignées, l'héliocentrisme, le prêt à intérêt, la lecture de la Bible ou que sais-je, pour montrer les contradictions de ce qu'il appelle le magistère.
Il en déduit la possibilité d'une évolution de ce magistère, puisqu'aussi bien des autorités dans l'Eglise sont revenues en ces matières sur des décisions précédentes, ou du moins le croit-il.
2) Il confond enfin et surtout : magistère vivant et magistère présent, comme on le fait depuis Vatican II et "Dei Verbum".
Dans cette optique, "le magistère ne se définit plus en fonction de la vérité éternelle et intemporelle de la Révélation (qui demeure la même, qu’elle soit passée, présente ou future), mais se redéfinit en fonction du sujet présent de l’autorité, lui-même organe d’un autre sujet plus fondamental qui est l’unique Peuple de Dieu en marche à travers le temps" (Abbé Gleize). Lire ici
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