Je comprends bien entendu certaines limitations, lorsque l'on sait qu'un médicament est susceptible d'effets non maîtrisables par un médecin de ville.
De même je comprends qu'on retire des produits accessibles à la médecine de ville un médicament dont on a découvert un effet secondaire jusqu'ici inconnu, ou lorsqu'une étude démontre une dangerosité (même potentielle) jusqu'ici non connue et non étudiée.
Mais là nous parlons d'un médicament
- dont les effets secondaires et les contre-indications sont connus depuis longtemps,
- prescrit massivement pour d'autres pathologies (voire disponible sans prescription du tout),
- et pour lequel un médecin de ville est tout à fait capable de juger des risques (connus), et s'il a un doute, de demander l'examen complémentaire nécessaire (ECG, ...)
- qui est retiré subitement sans qu'un quelconque élément nouveau ayant trait aux points ci-dessus ne soit apparu.
Regardez le changement de statut du Paracétamol : on constate des risques hépatiques ou rénaux ou une dangerosité potentielle pour un foetus jusqu'ici sous-estimés, et on le retire de la vente libre. Admettons. Mais que diriez-vous, en tant que médecin, si demain il devenait absolument interdit aux médecins d'en prescrire, et ce sans autre explication ?
Cordialement
Meneau
- mal à la tête** -
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