Si vous-même vous adoptez un ton ricanant (la "rhétorique mystico-spirituelle") alors même que mon message n'avait rien d'agressif. Mais peut-être fais-je fausse route et êtes-vous sincère...
Ensuite oui, le culot. L'audace, l'aplomb, si vous préférez. (Re)lisez la littérature religieuse de l'époque, puis écoutez Thérèse dire "si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent". Il faut avoir un sacré culot (littéralement) pour se permettre de dire ça. Ou encore :
"C'est ton amour, Jésus, que je réclame
C'est ton amour qui doit me transformer
Mets en mon coeur ta consumante flamme
Et je pourrai te bénir et t'aimer
Oui je pourrai t'aimer comme l'on aime
Et te bénir comme on le fait au Ciel
Je t'aimerai de cet amour lui-même
Dont tu m'aimas, Jésus Verbe Eternel.
Divin Sauveur, à la fin de ma vie
Viens me chercher, sans l'ombre d'un retard
Ah ! montre-moi ta tendresse infinie
Et la douceur de ton divin regard
Avec amour, oh ! que ta voix m'appelle
En me disant : Viens, tout est pardonné
Repose-toi, mon épouse fidèle
Viens sur mon coeur, tu m'as beaucoup aimé."
Enfin, je ne sais pas vraiment s'il y a grand-chose à dire sur l'accusation d'hypocrisie des soeurs carmélites de sainte Thérèse. Pourtant, vous le dites-vous même :
"Il ne faut pas juger le passé avec le regard du présent".
Alors ne jugez pas la vie de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et des carmélites de Lisieux avec votre regard du présent, surtout si c'est pour les traîner dans la boue. Thérèse aimait ses soeurs.
Qui êtes-vous pour les juger ainsi ?
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