était encore assez marqué par des traits presque... jansénistes.
La petite voie d'Amour de sainte Thérèse de Lisieux a éclaté là au milieu comme un soleil dans un ciel de suie.
Les carmels français de l'époque ne pouvaient pas, par exemple, avoir pour aumôniers des prêtres carmes, mais étaient directement placés sous le contrôle des évêques diocésains, qui délèguaient des prêtres étrangers à l'ordre pour suivre les religieuses.
Pour le meilleur et pour le pire...
Les carmels étaient ainsi, en partie, coupés de la sève de leur ordre et de sa spiritualité.
Le cycle de conférences donné à Nantes sur la petite Thérèse par M. l'abbé Bonneterre dans les années 80 est très riche d'enseignements, en particulier sous cet aspect. J'invite vivement les liseurs à le rechercher et à l'écouter, car c'est un réel plaisir et une joie pour l'âme.
La figure de sainte Thérèse de Lisieux a longtemps été édulcorée, sulpicianisée à l'excès et, pour tout dire, encroûtée de dévotion sucrée, avant que des carmes de renom comme, entre autres, le père Joseph de Sainte-Marie et le père Marie-Eugène, ne contribuent à lui rendre sa fraîcheur authentique.
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