Etonnement,
1 - que vous employiez le mot légitimité
2 - que vous en fassiez un synonyme d'existence
3 - que vous pensiez qu'il y a des zones dues à la maisssance...
Parce que :
si la société purement civile parle de légitimité, elle vise un héritage à attribuer ou refuser, ce n'est pas le cas de l'Eglise.
Parce que : exister, c'est être présent, et que l'Eglise n'a pas le pouvoir d'annihiler, de refuser ce qui est réel. (sauf d'effacer les péchés si le pécheur le demande)
Parce que :
dans la généalogie de Jésus, il y a assez de bâtards, de prostituées, d'homicides et autres "nuls" pour qu'on n'impute pas un tampon de validité aux conditions de vie ou de moeurs à la distribution de miséricorde, de validité, de relation entre Dieu et une créature.
Parce que, encore :
ce n'est pas le péché des parents qui fait celui des enfants, ni même leur maux intimes, ou leur cécité.
Donc, vous m'étonnez, grandement.
Et encore plus de dire que déclarer un acte nul est une hypocrisie dans le divorce...
Il y a eu mariage, avec toutes les conditions requises, écrites, ou il n'y a pas eu un réel mariage. Même si un des deux époux se pense marié, car il était vraiment décidé à l'avoir voulu, si son répondant n'est pas mariable, par immaturité, indécision, non-liberté, ou immariabilité légale ou médicale, ce soi-disnat (disant de lui-même) marié ne n'est pas.
Pour communiquer, il faut être deux, et écouter le retrou du message qu'on a envoyé, pour se disputer, il faut être deux, pour se marier il faut aussi être vraiment deux. Un seul ne suffit pas, même sur son for interne.
Voilà mon étonnement.
A la mesure de l'estime que je porte à votre volonté de raisonner droit au fond des questions.
Avec mes bonnes salutations
Glycéra
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