Pour ne pas dire plus...
Merci de confirmer ma thèse.
Avec toujours et encore Cum ex "en vedette" qui fait partie des fontes. Bien sur, Cum ex n'est plus en vigueur et a été corrigée depuis longtemps. Bien évidemment, Cum ex n'a pas servi de fontes s'agissant de la validité de l'élection des Papes. D'ailleurs, Journet que vous aviez également tenté de m'opposer n'en parle même pas lorsqu'il évoque les différentes positions des théologiens sur la possible hérésie d'un Pape?
Mais, il me suffit de vous demander quel est pour vous le dernier Pape valide... On comptera ensuite les soi-disant "faux" Papes qui ont succédé au trône de Pierre de façon ininterrompue. 2 ? 3 ? 4 ? 5 ? ou 6 ? Et enfin on regardera quel théologien aura été assez dément pour prétendre que 6 antipapes peuvent se suivre sans discontinuité sur le trône de Pierre pendant 57 ans, sans que jamais aucun vrai Pape ne leur ait contesté ce Trône.
Cette thèse est absurde et ne connait aucun précédent dans l'histoire de l'Eglise.
Bien évidemment, il ne s'agirait pas d'un "interrègne" mais d'une rupture béante dans la succession pétrinienne.
Une telle thèse est directement contraire au principe de la perpétuité de la primauté du bienheureux Pierre dans les Pontifes romains de Vatican I: ". " Personne ne doute, et tous les siècles savent que le saint et très bienheureux Pierre, chef et tête des Apôtres, colonne de la foi, fondement de l'Église catholique, a reçu les clés du Royaume de notre Seigneur Jésus-Christ, Sauveur et Rédempteur du genre humain : jusqu'à maintenant et toujours, c'est lui qui, dans la personne de ses successeurs ", les évêques du Saint-Siège de Rome, fondé par lui et consacré par son sang, " vit ", préside " et exerce le pouvoir de juger"
Et aussi: "Jésus-Christ a donc donné Pierre à l'Eglise pour souverain chef, et Il a établi que cette puissance, instituée jusqu'à la fin des temps pour le salut de tous, passerait par héritage aux successeurs de Pierre, dans lesquels Pierre lui-même se survivrait perpétuellement par Son autorité. (...) Au contraire, ce véritable pouvoir, dont nous parlons, est déclaré et affirmé dans ces paroles : «Et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle». - «Qu'est-ce à dire, contre elle ? Est-ce contre la pierre sur laquelle le Christ bâtit l'Eglise ? Est-ce contre l'Eglise ? La phrase reste ambiguë ; serait-ce pour signifier que la pierre et l'Eglise ne sont qu'une seule et même chose ? Oui, c'est là, je crois, la vérité : car les portes de l'enfer ne prévaudront ni contre la pierre sur laquelle le Christ bâtit l'Eglise, ni contre l'Eglise elle-même» (Origenes, Comment. in Matt., t. XII, n. 11).
(Léon XIII, Lettre encyclique Satis Cognitum, 29 juin 1896).
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