l'évolutionnisme est un conte de fées par jejomau 2013-11-13 23:04:59 |
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fondé sur un système de datation des couches géologiques. En clair, si le principe de départ ( le système de datation ) est faux alors il nous faut avouer que l'évolution des espèces sur plusieurs millions d'années n'a jamais eu lieu !
Le numéro n°113 de Tu es Petrus aborde le sujet et il commence ainsi :
"Du 1er au 3 septembre 2006 s’est tenu à Castel Gandolfo le « Ratzinger Schülerkreis » annuel. Une quarantaine de théologiens qui ont fait leur thèse sous la direction du cardinal Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI, s’y retrouvent pour étudier un sujet. En 2005, le thème traité était l’Islam. En 2006, ce fut « Création et Evolution ». Il est donc clair que cette question est jugée d’une grande importance par le Saint Père. Déjà en 1989, dans une adresse à la commission théologique des évêques européens, le cardinal Ratzinger avait déclaré, à propos de la crise de la foi en Europe : « En premier lieu, on doit attirer l’attention sur une disparition presque totale, dans la théologie, de la doctrine de la création » (Observatore Romano, Ed. française du 11/07/89, p.5). Et dès le dimanche qui suivit son élévation au trône de Pierre, le 24 avril 2005, il commençait son homélie par ces mots : « Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution. Chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire. » Or cette importante question de l’Evolution est d’abord, au premier chef, une question scientifique. Elle fut portée par les milieux scientifiques et les théologiens ne s’en sont saisi que tardivement, bien après la publication du livre de Darwin sur l’Origine des Espèces (1859), pour en examiner les conséquences.
La plus grande tromperie dans la promotion de la théorie de l’évolution se trouve dans l’affirmation que l’adaptation, ou microévolution comme on l’appelle souvent, est un petit pas dans la macroévolution. Ceci n’est tout simplement pas vrai. «Macroévolution» désigne l’apparition et la permanence de nouvelles formes biologiques telles que des organes qui n’existaient pas auparavant, ou des fonctions ou au moins la formation de nouvelles catégories taxonomiques plus élevées, incapables de se reproduire dans la population dont elles émanent. Ceci n’a jamais été démontré.
D’après la théorie de l’évolution, la nouvelle information génétique provient des mutations. Nous avons étudié les mutations pendant plus d’un demi-siècle et jusqu’à présent aucune mutation positive n’a été trouvée
Ce qui est le plus généralement présenté comme preuve d’une mutation positive vient des quelques cas où on a montré qu’une mutation fut utile en apportant une résistance aux produits chimiques artificiels (antibiotiques, herbicides, etc.). Cependant il s’agit seulement d’une défense des fonctions existantes, non de la création de nouvelles fonctions.
La macroévolution requiert un mécanisme pour créer une nouvelle information génétique, de l’amibe jusqu’à l’homme. Il y a aussi des problèmes théoriques pour expliquer comment une mutation positive présumée unique va remplacer les gènes non mutés dans la population. Le coût pour la population apparaît insurmontable. C’est ce qu’on appelle le «dilemme de Haldane». Dans le monde entier, les manuels (scolaires) inculquent aux enfants des idées fausses sur la formation des races et sur les mutations expliquant la théorie de l’évolution
.Ceci m’amène à la datation des strates. Les méthodes isotopiques de datation des roches sont sans utilité pour les roches sédimentaires, car les composants des strates ont leur propre histoire, antérieure à la sédimentation. De toute façon la validité de ces méthodes est sérieusement contestée. Il existe de nouvelles preuves très convaincantes que les strates se forment latéralement et non pas par superposition. Entre l’érosion et la sédimentation il y a le transport durant lequel les particules se séparent en «laminées» ou strates, selon la pesanteur spécifique, la forme et la taille des particules, de même que selon la nature de l’agent de transport, son débit et ses fluctuations. La sédimentologie expérimentale met en question toute la colonne géologique et les longues durées qui lui sont attachées. Sans ces longues durées, l’évolution n’est plus crédible. Les études sur les mammouths enterrés dans le permafrost au nord de la Sibérie et de l’Alaska, de même que sur les colonies humaines sous la Mer Noire et à des niveaux similaires à l’est de la mer Caspienne, suggèrent l’intervention d’une catastrophe globale majeure à une époque peu éloignée. Elle pourrait avoir causé toute la colonne stratigraphique présentée par le Grand Canyon. Il y a beaucoup de raisons scientifiques pour que la théorie de l’évolution soit rejetée, ou du moins examinée très attentivement, sans colère ni passion
PR. MACIEJ GIERTYCH - Généticien, Professeur émérite à l’Académie Polonaise des Sciences, Institut de Dendrologie. Membre du Parlement Européen
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