Benoît XIV n'a pas prétendu engager son infaillibilité personnelle en enseignant cela !
Mais le concile Vatican I enseigne un autre cas d'infaillibilité que lorsque le pape parle "ex cathedra", il s'agit du Magistère Ordinaire et Universel. Or Benoît XIV, avant d'y engager son autorité a pris bien soin de montrer combien ce qu'il enseignait se rattachait à toute la tradition de l'Eglise qu'il a longuement rappelé. On peut donc légitimement considérer que cet enseignement se rattache au Magistère Ordinaire et Universel. C'est du moins l'opinion unanime de tous les théologiens.
Les progressistes s'appuient sur l'infaillibilité des canonisations enseignée par Benoît XIV et la future canonisation de Jean-Paul II pour affirmer que des geste comme le baiser au Coran ou la convocation de la réunion d'Assise sont choses bonnes et saintes et à imiter.
Les sedevacantistes s'appuient sur le même enseignement de Benoît XIV et le fait que ces mêmes gestes de Jean-Paul II enfreignent le 1er commandement de Dieu pour affirmer que le pape qui canonisera Jean-Paul II ne peut pas être pape.
Les uns et les autres ne tiennent pas compte du fait que Benoît XIV n'enseigne l'infaillibilité des canonisations qu'à partir du XII° siècle mais en doute pour la période antérieure à laquelle la réforme de Jean-Paul II nous a ramené.
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