1) le fait de ne pas forcer quelqu'un à adopter le christianisme, car on ne peut forcer à aimer ; ce serait effectivement antinomique ;
2) et le fait de ne pas être empêché de penser ou d'agir (ou de ne pas agir).
En outre, il faut distinguer :
a) la dignité ontologique de l'homme, comme créé à l'image de Dieu ;
b) et la dignité opérative de l'homme qui est fonction de la rectitude de son agir !
En conclusion, et eu égard à l'existence du péché originel, la liberté de conscience et la liberté religieuse ne peuvent :
- être proclamées "in abstracto" ;
- se concevoir qu'en rapport avec le vrai, le beau, le bien ou une tension vers eux, c'est-à-dire qu'en rapport avec le respect de l'ordre naturel, de la loi morale naturelle et de la Révélation !
Il ne peut, en effet, y avoir de droit philosophique à l'erreur, au mal, au laid, mais seulement une tolérance de fait compte-tenu des circonstances !
Dans ces conditions, pourquoi le Concile Vatican II, je n'ose dire l'Eglise, a-t-il accepté "DH" ?
Il l'a acceptée :
1) en raison de l'atmosphère libérale (au plan philosophique) qui règne dans la société occidentale depuis le XVIIIème siècle et qui imprègnait même certains Pères ;
2) et sous la pression de groupe juifs , maçonniques etc ..., qui l'ont mis en demeure de le faire, c'est-à-dire de tenir compte de leurs propres existences et de leurs points de vue à eux, lui faisant bien comprendre qu'elle n'avait plus les moyens de sa politique et qu'on ferait en sorte de l'interdire si elle estimait que d'autres groupes, au moins sur le plan des principes, n'avaient eux-mêmes, de son point de vue, aucun droit à l'existence. Les Pères ont donc succombé à un chantage en faisant, bien sûr, comme s'il n'en était rien !
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